Chatou

Concours pour la reconstruction du jardin d’enfants Perceval

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Désignation

  • Concours pour la construction du Jardin d'Enfants Perceval - Ecoles Steiner Waldorf à Chatou

SU

  • 920 m2

MO

  • Le Jardin d'Enfants Perceval
  • UNE PARCELLE DE PAYSAGE ET DES MÉLODIES SPATIALES POUR LE JARDIN D’ENFANTS PERCEVAL
  • Le parti architectural et paysager adopté pour la reconstruction du Jardin d’enfants Perceval est essentiellement :
  • - de définir des continuités paysagères au travers d’une parcelle de paysage ;
  • - de créer des mélodies spatiales faites de stimuli sensoriels résultant de l’interférence des éléments en présence, et du dialogue constant entre la verticalité et l’horizontalité ;
  • - et d’organiser l’ensemble du programme en cohérence avec la pédagogie Steiner Waldorf ainsi que par rapport à l‘interactivité que l’équipement doit entretenir dans son dialogue avec le quartier et son environnement.
  • L’approche urbanistique et l’insertion dans le site conduisent à une organisation de l’équipement de manière fluide et souple sur l’ensemble de la parcelle. Intérieur et extérieur participent à une même composition et déclinent ensemble « la parcelle de paysage » et les « mélodies spatiales », du global au particulier et inversement.
  • A savoir :
  • Dans un premier temps, le nouveau projet intègre le pavillon en meulières récemment acquis et contenant une unité d’accueil grâce à la cour de récréation enveloppante qui le cerne. Le pavillon devient un des composants de l’ensemble et joue le rôle de contre-point.
  • Le nouvel équipement dispose de deux façade accessibles : l’une principale, Rue d’Eprémesnil, pour l’accès des enfants et l’abri des vélos des étudiants; l’autre Rue du Général Moulin, pour l’entretien et les livraisons de la cuisine. Des brise-vues verticaux forment une limite poreuse entre le jardin d’enfants et l’espace public. Le jardin d’enfants Perceval est identifiable sur les deux voies.
  • Dans un second temps, l’ensemble du programme est implanté pour une grande partie en rez-de-chaussée afin de privilégier les « décloisonnements pédagogiques » à certains moments de la journée et pouvoir hiérarchiser de manière naturelle et intuitive pour le petit enfant le passage de l’espace extérieur et familial à l’espace scolaire et social.
  • L’autre partie du programme se situe perchée au R+1 au contact de la cour extérieure haute.
  • La perception de l’espace est volontairement inversée: au rez-de-chaussée, le vide est serti dans le plein, tandis qu’au R+1 le plein est incrusté dans le vide.
  • C’est l’expression architecturale de la réversibilité.