Genève

Concours international d’idées pour le musée des Arts et Civilisations, Suisse

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Désignation

  • Concours International d'Idées pour le Musée des Arts et Civilisations - MEG à Genève en Suisse

SU

  • 7290 m2
  • Intégration du Projet de l’agrandissement du Musée d’Ethnographie de Genève dans une logique de développement environnementale, sociale et urbaine.
  • PARTI URBANISTIQUE : UN ILOT DE PAYSAGE À L’ÉCHELLE DE LA VILLE
  • L’échelle urbaine – Le MEG, une entité urbaine composite –
  • L’agrandissement du musée compose et prend sa source, à partir de l’architecture existante en faisant l’emprunt des façades des corps de bâtiments existants. Il conserve aussi la trace du « pré », respiration urbaine initiale, par un vide communicant.
  • Il s’en dégage une composition globale définissant le musée ethnographique comme une pièce urbaine unique et cohérente. D’une part les façades existantes cadrent deux côtés de la parcelle tandis que l’extension neuve marque le gabarit par un jeu de stratifications.
  • Le rassemblement des trois entités architecturales distinctes et différenciées – le musée existant / l’école / l’extension du musée – définit ainsi un îlot urbain très construit et cohérent.
  • Le projet global du musée ethnographique s’inscrit dans une continuité urbaine harmonieuse de gabarit et d’échelle. Il constitue une séquence architecturale forte le long du Boulevard Carl-VOGT.
  • PARTI ARCHITECTURAL : « Passage 65 », LA LOGE SOCIETALE
  • Stratification de l’extension du Musée :
  • L’assise pour strate inférieure : Cette masse immergée du musée est le lieu où sont exposées les collections. Elle correspond à l’objet de la réflexion, à une certaine forme de passé, d’acquis. Il s’agit de la base, du substrat existant. Cette strate ne dispose d’aucun apport de lumière naturelle.
  • L’attique pour strate supérieure : C’est le lieu de la transformation, de l’activité, de la sédimentation future. Elle constitue l’espace le plus structuré du bâtiment. Celui-ci est composé de salles introverties et néanmoins ouvertes, en cadrage sur le paysage environnant et le paysage lointain.
  • La bande passante ou l’espace rhizome : Espace en tension entre la strate supérieure et la strate inférieure. Il s’agit de l’interstrate permettant de passer d’un milieu à un autre. Loge sociétale, elle met en scène toutes les interactions du Musée. La bande passante est le lieu de la transparence, de la fluidité. Elle s’inscrit en continuité de l’espace public et gère tous les accès.
  • Cet espace rhizome se ramifie dans tout le musée. Il connecte un point quelconque à un autre point quelconque. Ces points sont soit des accès, soit des sources de lumière naturelle, soit des fonctions muséographiques et autres. Il met en jeu les strates et leurs milieux codés. L’espace rhizome n’a ni commencement, ni fin. Il est à la fois multiple et toujours médian et actuel.
  • Cet espace a pour rôle d’éveiller le raisonnement critique, la perception réversible des espaces, des strates, des milieux codés qui y sont contenus ; sans endroits ni envers. Ainsi les objets (collections) peuvent être projetés dans des spatio-temporalités multiples donnant à d’autres modes ou façons de percevoir, d’interpréter, de rendre intelligible.